jeudi 31 mai 2012

lutherie sauvage


Frédéric Le Junter, prince des bruicoleurs, devant son établi musical

Une musique populaire ce serait une musique d'un avant et d'un au-delà de la culture de masse. A ce titre, les musiciens qui sont leur propres facteurs d'instruments sont bien dans le vif du sujet. Être son propre luthier, cela signifie qu'en tout lieu, en toute circonstance, la nécessité de produire un son musical peut être comblée par la possibilité de créer une lutherie, primitive ou sophistiquée, à partir de matériaux naturels ou de rebuts de la société de consommation. Les Géo Trouvetou musiciens sont légion. Sur son blog Chercheurs de sons, Gérard Nicollet en dresse un inventaire passionné et passionnant. Ces auto-luthiers peuvent passer pour de simple farfelus sans grand propos musical. Qu'on ne s'y trompe pas, certains d'entre eux sont des musiciens d'exception qui font exister une musique raffinée et vibrante avec leurs instruments bricolés. C'est le cas, pour n'en citer que quelques-uns, de Paolo Angeli, Frédéric Le Junter, The Vegetable Orchetra, Jean-François Vrod, Orchestra of Spheres ou Konono n°1.







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